Rodolpho' le héros de Tortuguer'eau ! le Blog dans l'Blog de JM !

Publié le par lespoulpesauxameriques.over-blog.com

Nous faisons la rencontre de Rodolpho (la grande histoire d'Amour de Mariiiie ..)

Petit poème langoureux, à chanter sur un air de danse latino', en roulant des r:

Rodolpho', Comme tu es beau Rodolpho',
Quand je te vois t'élancer vers l'eau...
En tournant, un peu comme un dingo,

Rodolpho', t'es pas musclé, mais tu me mets KO'
Avec ton p'tit maillot vert d'eau,
Marie en a les yeux en eau.

Rodolpho', tu es né là, t'es pas un bigorneau,
Des gars comme toi sont vraiment des héros.
Qui risquent leur vie pour mouiller le maillot.

Rodolpho', Marie t'a trouvé si beau
Dans la lumière des rouleaux.
Elle reviendra c'est décidé, nager avec toi dans l'Atlantique
de Tortuguéro.

Rodolpho', fais attention mon petit COCO,
La mer est si méchante pour tes frérots 
avec tous ses crocro' et ses zoziaux.

Rodolpho', si petite tortue verte de Tortuguéro',
Brassée et ballottée par les ondes  dans l'ombre,
Minuscule vie, énergie initiale...

Nos espoirs t'accompagnent,
tandis que sur le sable noir,
s'effacent déjà tes traces de course à la vie, à la mer.

Commentaire sur un fameux qui-proquo :
       Les vagues étaient sûrement trop bruyantes pour que Marie ait pu confondre le nom du jeune homme qui nous avait sorti de sa poche la petite tortue verte, avec celui de la bestiole en question. En tout cas, ça nous a fait bien rire.
En contemplation devant notre petit protégé qui n'en finissait pas de se rapprocher de l'océan, nous regardions ses  cercles dans le sable...Ce qui peut être lassant..Un pas en avant, deux pas en arrière. Quelques temps après, alors que nous avions résisté à l'envie de le pousser un peu, il retrouvait la vague, qui forcement ne voulait pas de lui...
Pendant un temps encore, nous regardons la coquille de noix aller et revenir, enfin l'écume la recouvre une dernière fois.

La nuit est tombée, en passant près du parc municipal, décoré de belles statues d'animaux très colorées, nous assistons au couché des merles-pies-bleus-noirs au jacassement métalliques qui ravissent Marion à la grande culture animalière, de celle apportée par des longues nuits de reportages à la télé quand elle s'endort dans son lit entre son portable et la lumière bionique du petit écran.

Arrivé à nôtre logis, Isabelle fait un brin de toilette, les filles sont parties barouder dans le bourg. Je m'assieds dans le noir, sur un ponton au ras de l'eau. A ma gauche, un groupe d'homme équipe dans l'excitation et les cris une embarcation. Ils démarrent en trombe et disparaissent dans l'obscurité. En face, on entend un rythme lent de percutions (sans doute l'animation dans un hôtel), la jungle résonne des ses bruits de la nuit et je me laisse aller une fois de plus au semi-sommeil..

Nous retrouvons les filles dans une boutique internet sur la place centrale, juste à côté d'une dentiste qui affiche des packages de promotions.

De vieilles et lourdes machines sont abandonnées au milieu du village, mangées par la rouille et d'herbe comme autant d'œuvres d'arts ; moi, j'aime bien.

Demain, debout à 5h30 pour faire une visite guidée dans la jungle du parc National, sur un bateau silencieux.

 

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L
<br /> <br /> Aaaah Rodolfo... ou es-tu maintenant ..? Une belle histoire aussi ephemere... merci pour cette ode au quiproquo J-M !! ^^<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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